jeudi 18 novembre 2010

MIRACLE DES PLANTES 5

 LA CONCEPTION PARFAITE DE LA GRAINE
C’est grâce au vent, ou peut-être grâce aux moyens d'autres transporteurs que les pollens mâles qui atteignent les organes des fleurs femelles ont atteint la fin de leur voyage. Tout est maintenant prêt pour la formation d'une graine. L'étape la plus importante dans la reproduction sexuée est la formation de la graine. Il sera utile d'examiner cette formation, en commençant par la structure générale de la fleur.
Au centre de la plupart des fleurs se trouvent un ou plusieurs carpelles, les parties reproductrices "femelles". Le carpelle se termine par une protubérance, appelée stigmate, sous lequel se trouve une tige, appelée style, à la base de laquelle se trouve un ovaire, qui contient les ovules, c'est-à-dire les "moules" des graines.
Le pollen qui parvient des organes mâles atterrit sur le stigmate, dont la surface est recouverte d'un liquide
collant, et atteint l'ovaire à travers le style. Le liquide collant a une fonction très importante. Aussi longtemps que les grains de pollen sont incapables d'atteindre l'ovaire sous le style, ils ne seront pas capables de fertiliser les graines. Ce liquide garantit qu'en les collant ensemble, les grains de pollen ne seront pas perdus. La graine se forme seulement quand les cellules mâles et femelles s'assemblent.
Après avoir atterrit sur le stigmate, chaque grain de pollen individuel, c'est-à-dire chaque cellule reproductrice, développe un fin tube vers le bas, et entre dans l'ovaire via le style. Il y a deux spermatozoïdes dans chaque tube pollinique. Le tube grandit vers le bas, et pénètre dans l'ovaire où le spermatozoïde est libéré. De cette manière, le noyau d'un des spermatozoïdes s'unit avec l'ovule de l'ovaire. Cet ovule fertilisé se développe en embryon, qui formera la graine. Le noyau du second spermatozoïde s'unit avec les deux noyaux de la cellule centrale et ils formeront un tissu spécialisé qui entourera et nourrira l'embryon. Ce développement s'appelle la fertilisation.
Après cette fertilisation, l'ovule est enveloppé dans un manteau, et l'embryon entre dans période de repos, durant laquelle il grandit pour devenir une graine, avec les sources de nourriture qui l'entourent.
Dans chaque graine formée par l'union de cellules sexuelles mâles et femelles, se trouve un embryon de plante et une réserve de nourriture. C'est un très important détail pour le développement de la graine, car durant les premières étapes, quand elle se trouve sous terre, elle ne possède pas de racines ou de feuilles qui lui permettent de produire des nutriments, et elle aura besoin d'une source de nourriture pour être capable de grandir durant cette période.
L'embryon et la réserve de nourriture qui l’entourent sont connus comme fruit. Ces structures possèdent de hauts niveaux en protéines et en glucides, car leur fonction est de nourrir les graines. Ainsi, elles forment une source indispensable de nourriture pour les êtres humains et les autres êtres vivants. Chaque fruit possède les meilleures qualités pour protéger et nourrir les graines qu'il contient. La partie charnue, la quantité d'eau, et la structure de la peau externe ont les formes les plus efficaces pour protéger la graine.
Chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce. Si le pollen d'une plante atterrit sur le stigmate d'une autre espèce, la plante interdit au pollen de fabriquer un tube pour atteindre son ovaire ; ainsi la graine ne se développe pas car il n'y a pas de fertilisation.20
Par exemple, si le pollen des fleurs de blé est transporté sur un pommier, cet arbre ne produira pas de pommes. Il est utile de s'arrêter sur ce point et de réfléchir à la nature extraordinaire de celui-ci. La fleur d'une espèce de plante reconnaît le pollen venant de la fleur d'une plante de la même espèce. S'il vient de sa propre espèce, elle peut débuter le processus de fertilisation. Comment donc le stigmate d'une fleur femelle, qui peut distinguer le pollen de sa propre espèce selon certains critères, apprend-il à mener cette identification ? Comment sait-il qu'il ne doit pas commencer le processus lorsque le pollen est étranger ? Il n'y a aucun doute que l'intelligence qui contrôle chaque détail des plantes a organisé ce mécanisme dans les fleurs de la manière la plus subtile afin de garantir la pérennité de l'espèce de génération en génération.
Le type d'environnement dans lequel l'embryon se développerait, ce dont il aurait besoin durant les étapes de son développement, ce qu'il trouverait quand il émergerait du sol, et le type de protection dont il aurait besoin ainsi que toutes les autres exigences ont été pensées à l'avance, et la graine a été organisée avec ces besoins. Les couches externes qui protègent les graines sont généralement très solides. Ces structures protègent les graines d'agressions externes et des modifications ayant lieu dans l'environnement dans lequel elles se trouvent. Par exemple, durant la dernière étape de développement de certaines graines, une substance résistante qui ressemble à la cire se forme sur les surfaces externes, grâce à laquelle les graines deviennent résistantes aux effets de l'eau et des gaz.
Les structures parfaites qui apparaissent dans la vie des fleurs ne s'arrêtent pas là. Les manteaux des graines peuvent être couverts de différentes substances selon l'espèce de la plante ; par exemple, un haricot sera recouvert d'une fine membrane et une graine de cerise sera protégée par un manteau solide. Les manteaux des graines qui doivent être résistants à l'eau sont plus solides et plus épais que les autres. Les graines sont différentes, elles ont des formes et tailles selon leur espèce. La quantité de nourriture est différente entre les graines qui doivent attendre longtemps avant de pousser (par exemple les graines de noix de coco) et celles qui commencent à pousser rapidement après leur contact avec de l'eau (les melons, les pastèques…).
On vient donc de le voir, les graines possèdent des systèmes très complexes qui leur permettent de se reproduire facilement et d'endurer les conditions externes sans problème. L'intelligence observée dans chaque étape des systèmes organisés pour la reproduction des plantes est une preuve évidente que ces systèmes ont été créés par Allah, le Possesseur du savoir supérieur.


Des substances telles que les vitamines, les protéines et les hydrates de carbone dans le fruit protègent et nourrissent à la fois la graine, tout en représentant une source de nourriture importante pour les autres êtres vivants. Il existe une variété incroyable de fruits et de légumes, tous issus de la même terre et de la même eau. Leurs formes, leurs goûts et leurs odeurs fait de chacun d’entre eux un miracle de la création.
Il est temps de se propager : la dissémination des graines
Les méthodes employées par les plantes pour répandre leurs graines, toutes extrêmement efficaces, varient avec la structure des graines de chaque plante. Par exemple, les graines qui sont assez petites et légères pour voler sur une très faible brise, tombent par terre une fois que le vent les a remuées et sont fertilisées sans difficulté. Il suffit, pour la reproduction de certaines plantes, que leurs graines tombent au sol. Les autres dispersent leurs graines par une méthode naturelle de catapulte, en d'autres mots, elles "font feu" avec leurs graines. Cela survient par la libération de la tension qui se forme au fur et à mesure que la graine pousse dans son manteau. Les manteaux des graines de certaines plantes se fissurent après avoir séchés au soleil, et d'autres s'ouvrent et dispersent leur contenu quand elles sont affectées par des facteurs externes comme le vent ou les animaux.

La photo en haut à gauche représente des graines qui s’envolent d’un peuplier.
Sur les autres photos, les fruits de plantes s’ouvrent et se fendent lorsqu’ils sont mûrs révélant ainsi leurs graines avec leurs poils soyeux qui furent spécialement créés pour se déplacer facilement dans l’air.
Les plantes qui dispersent leurs graines par éclatement
Le concombre méditerranéen
Quand nous examinons les méthodes employées dans le processus de dissémination, qui est extrêmement important pour la reproduction des plantes, nous nous rendons compte qu'elles sont construites sur des équilibres très délicats. Par exemple, certaines plantes, comme le concombre méditerranéen, utilisent leur propre force pour répandre leurs graines. Quand les concombres méditerranéens commencent à mûrir, ils se remplissent d'un jus visqueux. Quelque temps plus tard, la pression exercée par ce liquide est telle que l'enveloppe externe du concombre ne peut y résister et tombe à terre. Quand cela arrive, le concombre expulse son liquide comme la traînée d'un missile tiré dans l'air. Une traînée de liquide apparaît derrière le concombre et avec, des graines.21
Les mécanismes sont très sensibles ; les cosses des graines se remplissent avec du liquide quand le concombre commence à être mûr, et l'explosion se déroule au moment où il est complètement mûr. Si ce système se déclenchait prématurément, l'éclatement du concombre avant que les graines ne soient formées ne servirait à rien. Une telle éventualité signifierait la fin de cette espèce de plante. Mais ce risque ne se présente pas, grâce à son minutage parfaitement calculé. L'affirmation que ces mécanismes, qui ont tous du être présents dès le début, ont évolué par changements progressifs sur des centaines, milliers ou même millions d'années, n'est pas basée sur l'intelligence, la logique ou la science.
Les cosses des graines, le liquide à l'intérieur, les graines, le mûrissement des graines doivent tous apparaître au même moment. La perpétuation ininterrompue d'un tel système, qui a fonctionné parfaitement jusqu'à aujourd'hui, nous montre qu'il a émergé au commencement dans une forme complète et sans défaut. En d'autres mots, il a été créé par Allah.
Le genêt et l'arbre "Hura"
La reproduction du genêt a lieu également avec la méthode de l'ouverture spontanée, mais de manière complètement opposée à celle du concombre méditerranéen. L'éclatement des graines du genêt ne survient pas avec une augmentation de liquide, mais avec son évaporation. Pendant que la cosse chauffe durant une journée ensoleillée, le côté exposé au soleil sèche plus vite que celui qui est à l'ombre. La cosse se fissure soudainement en deux à cause de la différence de pression entre les deux côtés, et de cette manière, les graines noires minuscules qui se trouvent à l'intérieur sont dispersées dans toutes les directions.
Une des plantes qui arrive le mieux à disperser ses graines par éclatement est l'arbre brésilien connu sous le nom de "hura". Quand l'arbre chauffe et qu'il est l'heure de disséminer ses graines, il peut les projeter sur une distance de 12 mètres. Cela représente une distance considérable pour un arbre.22
Les graines hélicoptères
Les érables européens et les sycomores possèdent une structure vraiment intéressante. Ces graines sont équipées d'une aile unique qui pousse sur un seul côté. Le poids de la graine et la longueur de l'aile sont si bien équilibrés que ces graines tournoient en tombant. Les sycomores poussent souvent dans des endroits relativement isolés, et le vent peut apporter une assistance considérable aux graines. En tournant sur elles-mêmes, ces graines hélicoptères peuvent parcourir de grandes distances avec juste une simple brise.23
Les graines à l'intérieur des cosses des arbres Bertholletia, qui poussent en Amérique du Sud, restent où elles sont pendant un moment après avoir atterrit sur le sol. La raison à cela est qu'elles ne possèdent aucune propriété qui attire l'attention des animaux. Elles n'ont pas d'odeur, par exemple, leur aspect extérieur n'est pas saisissant, et en plus elles sont difficiles à casser. Pour que cet arbre se reproduise, les noix, contenues dans les cosses, doivent en être extraites et enterrées sous terre.
Mais aucune de ces propriétés négatives ne posent problème au Bertholletia, car une créature qui partage le même environnement que lui et qui surmonte tous ces problèmes existe.
L'agouti, un rongeur qui vit en Amérique du Sud, sait qu'il y a de la nourriture pour lui sous cette coquille fine et sans odeur. Grâce à ses dents acérées de devant, il peut facilement découper la cosse résistante pour atteindre la graine. Il y a environ 20 noix à l'intérieur de chaque cosse, qui est plus que ce que peut manger l'agouti en une seule fois. L'agouti bourre donc les noix dans les poches de ses joues et va les enterrer dans de petits trous qu'il creuse. Bien qu'il fasse ceci pour retrouver et manger les noix plus tard, l'agouti n'a pas une mémoire parfaite et oublie la majorité des graines, ce qui produira de nouveaux arbres environ un an après.24 Cette harmonie n'est bien sûr pas arrivée par hasard. Ces créatures vivantes ne se sont pas découvertes l'une et l'autre par hasard. Ces créatures vivantes ont été créées. Cette complémentarité, qu’on peut observer dans d'innombrables exemples dans la nature, est le produit d'une sagesse supérieure. Allah, le Possesseur de cette sagesse supérieure, a créé les êtres vivants avec toutes ces caractéristiques et leur connexion symbiotique.

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