mercredi 17 novembre 2010

La migration des oiseaux

Dans le Coran, Allah attire notre attention sur les oiseaux par le verset :


N'ont-ils pas vu les oiseaux au-dessus d'eux, déployant et repliant tour à tour leurs ailes ? Seul le Tout-Miséricordieux les soutient, car Il est sur toute chose Clairvoyant. (Sourate al-Mulk, 19)

Les oiseaux voyagent incontinentalement grâce à des  équilibres parfaits. Les systèmes dont leurs corps sont dotés, représentent leur maintien en l'air par Allah.

Premièrement examinons comment les oiseaux compensent leur besoin d’énergie. Le vol des oiseaux migrateurs entraîne une grande dépense en énergie. Pour cette raison, ils ont besoin de plus de "combustible" que tous les animaux sédentaires, aussi bien ceux vivant en mer que ceux vivant sur terre. Par exemple, pour parcourir les 3.000 kilomètres séparant Hawaii et l'Alaska un colibri, dont le poids est très faible, doit battre des ailes environ 2,5 millions de fois. En dépit de cela, il est capable de rester en l'air pendant 36 heures. Et sa vitesse moyenne durant le voyage est d'environ 80 km/h. Lors d'un tel voyage, la quantité d'acide dans le sang de l'oiseau augmente excessivement et l'oiseau court le risque de s'évanouir du fait de l'élévation de la température de son corps. Comment donc font les oiseaux migrateurs, qui traversent d'immenses étendues de mer, pour préserver leur vie ? Les ornithologues ont observé qu'en de telles circonstances, les oiseaux déploient leurs ailes aussi largement que possible, et se rafraîchissent ainsi de cette manière.

Le métabolisme des oiseaux migrateurs rend ceux-ci suffisamment résistants pour surmonter une épreuve aussi ardue. Par exemple, l'activité métabolique du colibri, qui est le plus petit des oiseaux migrateurs, est 20 fois plus importante que celle d'un éléphant. La température de l'oiseau peut atteindre 62°C.

En plus d'avoir été créés assez robustes pour supporter de tels vols, les oiseaux migrateurs sont également dotés de la capacité d'utiliser les vents favorables.
Par exemple, les cigognes peuvent s'élever jusqu'à 2.000 m en profitant de courants d'air chauds ascendants, pour ensuite se laisser rapidement glisser jusqu'au prochain courant d'air chaud sans avoir à battre des ailes.

La formation en chevron (c'est-à-dire en "V" renversé) constitue une autre technique de vol utilisée par les volées d'oiseaux. Dans cette approche, les oiseaux grands et forts se placent en avant de la formation et servent de boucliers protégeant des contre-courants d'air et ouvrant la voie aux plus faibles. Un ingénieur en aéronautique, Dietrich Hummel, a prouvé qu'une telle organisation permet une économie d'énergie globale de 23 % au sein du groupe d'oiseaux.

Certains oiseaux migrateurs volent à très haute altitude. Les oies, par exemple, peuvent voler à 8.000 mètres d'altitude. Ceci représente une hauteur incroyable, si l'on considère le fait que même à 5.000 mètres l'atmosphère est 63 % moins dense qu'au niveau de la mer ; en effet, dans de telles conditions de faible pression atmosphérique, l'oiseau doit battre des ailes plus vite et par conséquent il doit consommer plus d'oxygène.

Cependant, les poumons de ces animaux sont créés de façon à tirer un bénéfice maximal de la faible quantité d'oxygène disponible à de telles altitudes. Ces poumons fonctionnent différemment de ceux des mammifères et les aident à optimiser la quantité d'énergie obtenue à partir de l'air raréfié.

Lors des migrations, les oiseaux prennent aussi en considération les phénomènes atmosphériques. Ainsi changeront-ils de direction afin d'éviter un orage qui approche. Melvin L. Kreithen, un ornithologue ayant mené des recherches à propos du sens de l'audition chez les oiseaux, a observé que les oiseaux sont sensibles à des sons de fréquences très faibles, qui se diffusent sur de grandes distances dans l'atmosphère. Un oiseau migrateur peut par conséquent entendre un orage qui éclate sur une lointaine montagne ou sur l'océan, à des centaines de kilomètres de l'endroit où ils se trouvent. Par ailleurs, il est bien connu que les oiseaux migrateurs choisissent soigneusement leur parcours afin de se tenir éloignés des régions à risque du point de vue des conditions météorologiques.

Examions une autre question qu’on doit se poser, comment les oiseaux trouvent-ils leur chemin sans l'aide de cartes, de compas ou d'autres aides à la navigation durant leurs vols longs de plusieurs milliers de kilomètres ?

La première théorie avancée concernant cette question a été que les oiseaux mémorisent les caractéristiques du sol en dessous d'eux et atteignent ainsi leur destination sans se tromper. Cependant des expériences sont venues démentir cette approche.

Dans une expérience menée sur des pigeons, des lentilles opaques furent utilisées afin de brouiller la vision de ces animaux. Ils furent donc dans l'impossibilité de se guider à l'aide de points de repère terrestres, et pourtant ils retrouvèrent leur chemin même s'ils avaient été abandonnés à des kilomètres de leurs congénères.
Des recherches ultérieures ont montré que le champ magnétique terrestre semble exercer une influence sur les oiseaux. Des études ont tendu à prouver que les oiseaux possèdent des récepteurs magnétiques avancés, leur permettant de trouver leur route grâce à ce champ.

Le système dont ils sont dotés les rend sensibles aux variations du champ magnétique terrestre lors de leurs migrations, ce qui les aide à déterminer la direction qu'ils sont en train de suivre, à tel point qu'ils sont capables de percevoir une modification de 2 % de l'intensité de ce champ.

Certains pensent pouvoir expliquer succinctement le phénomène en avançant l'hypothèse selon laquelle les oiseaux possèderaient une sorte de compas à l'intérieur d'eux-mêmes.

Mais comment les oiseaux se seraient-ils retrouvés équipés d'un "compas naturel" ? Nous savons pourtant que le compas est une "invention", fruit de l'intelligence humaine. Alors comment imaginer qu'il soit venu à exister dans le corps des oiseaux ? Est-il concevable qu'il y a fort longtemps une espèce d'oiseaux, soucieuse de bien s'orienter dans ses déplacements, ait pensé à utiliser le champ magnétique terrestre et ait réalisé et placé un récepteur magnétique dans le corps de chacun de ses membres ? Sinon, une espèce d'oiseaux s'est-elle retrouvée ainsi dotée par une simple "coïncidence" ? Manifestement non…

Ni l'oiseau lui-même ni le "hasard" ne peuvent avoir permis à l'oiseau d'être doté d'un tel système de "navigation assistée". Bien au contraire, la structure du corps de l'oiseau, ses poumons, ses ailes, son système digestif et sa capacité à s'orienter constituent autant d'exemples de la création parfaite d'Allah :


C'est Lui Allah, le Créateur, l'Existenciateur, Qui donne forme à toute chose. A Lui appartiennent les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et sur terre Le glorifie. Et c'est Lui le Tout-Puissant, le Sage. (Sourate al-Hashr, 24)

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