mardi 16 novembre 2010

L'ENERGIE ATOMIQUE ET LA FISSION

Certes, c'est Dieu qui fait fendre la graine et le noyau : du mort Il fait sortir le vivant, et du vivant, Il fait sortir le mort. Tel est Dieu. Comment donc vous laissez-vous détourner ? (Coran, 6 : 95)
Les termes "graine" (al-habb) et "noyau" (al-nawaa) dans le verset ci-dessus peuvent indiquer la fission de l'atome. En effet, les définitions tirées du dictionnaire à propos du mot al-nawaa incluent "noyau, centre, noyau atomique". De plus, l'expression "du mort, Il fait sortir le vivant" peut signifier que Dieu crée de la matière à partir d'une source d'énergie morte. L'expression "du vivant, Il fait sortir le mort" peut faire référence à l'énergie (morte) émergeant de la matière (vivant), étant donné que l'atome est en mouvement. (Dieu sait mieux) En effet, il faut savoir que "vivant", al-hayy, signifie aussi "actif, énergétique". Le "non-vivant", al-mayyit, traduit par "mort" se référerait probablement à l'énergie.
Les scientifiques définissent l'énergie comme étant la capacité d'un système à produire du travail. La matière, composant toutes les choses sur Terre et dans l'Univers, est composée d'atomes et de molécules que l'on peut voir en mouvement grâce au microscope électronique. Au début du 20ème siècle, Albert Einstein (mort en 1955) a élaboré une théorie selon laquelle la matière pouvait être convertie en énergie, suggérant que toutes deux étaient étroitement liées au niveau atomique.213 Ceci correspondrait à l'idée de faire sortir le mort du vivant, telle que décrite ci-dessus, ou en d'autres mots, d'obtenir de l'énergie à partir de la matière, qui est en mouvement lorsque observée au niveau atomique. De plus, youkhridjou traduit par "fait sortir" signifie aussi "apporter, émettre" (comme dans le cas des ondes électriques). Par conséquent, les termes dans ces versets pourraient correspondre aux formes d'énergies obtenues à partir de l'atome. (Dieu sait mieux)

Aujourd’hui, le noyau atomique peut être divisé en des noyaux plus petits au moyen de la fission nucléaire.
Les scientifiques peuvent aujourd'hui fissionner l'atome en subdivisant son noyau. En s'appuyant sur la théorie d'Einstein, ils obtinrent, dans les années quarante, de l'énergie à partir de la matière grâce à la fission nucléaire, processus de division du noyau atomique. Le mot faaliqou dans la sourate al-An'am, verset 95, traduit par le mot "fendre", fait peut-être référence à la fission dont le dictionnaire donne la définition suivante : le processus de fission (du noyau de l'atome). Lorsque ce processus a lieu, d'énormes quantités d'énergie sont libérées.
Les mots dans la sourate al-An'am, verset 95, renferment une grande sagesse de par leur signification. Le phénomène décrit dans ce verset ressemble fortement à la fission du noyau de l'atome en vue d'obtenir de l'énergie atomique. Par conséquent le verset peut faire référence à la fission nucléaire, processus rendu possible par la technologie du 20ème siècle. (Dieu sait mieux)

L'ARMEE DE FOURMIS DANS LA TECHNOLOGIE

Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : "O fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] par inadvertance." (Coran, 27 : 18)
La "Vallée des Fourmis" se réfère à un lieu spécial abritant des fourmis spéciales. De plus, la capacité du Prophète Salomon (psl) à entendre les fourmis discuter entre elles contient peut-être des références frappantes au développement de la technologie de l'information. Le terme moderne "Silicon Valley" renvoie au centre mondial de la technologie. Donc, il est très significatif que ce verset mentionne une Vallée des Fourmis dans le récit de la vie du Prophète Salomon (psl). Dieu attirerait donc notre attention sur la technologie de pointe du futur.
En outre, les fourmis et les autres espèces d'insectes sont largement utilisées dans la technologie de pointe comme modèle dans les projets liés à la robotique ainsi que dans de vastes domaines, depuis l'industrie militaire à celle de la technologie. Ce verset ferait également référence aux développements dans ces domaines.
Derniers développements dans la technologie de l'infiniment petit :
une armée de fourmis-robots
Le projet le mieux connu utilisant des fourmis comme modèle est le projet "armée de fourmis-robots" conduit indépendamment dans différents pays. Une étude réalisée par l'Institut Polytechnique de Virginie et l'Université d'Etat de Virginie cherche à développer de petits robots, peu coûteux, et simples et identiques pour en faire une armée de robots. Les chargés d'étude expliquent la fonctionnalité de ces robots dans les termes suivants : "Ils adoptent un comportement de groupe, agissent de manière coordonnée, et exécutent une série d'actions, et prennent des décisions conjointes." Les concepts mécaniques et électriques de "ces armées de robots" ont été basés sur le comportement d'une communauté de fourmis. On les appelle "armée de fourmis-robots" en raison de leur similitude éthologique avec leurs homologues insectes.
Le système robotique de "l'armée de fourmis" a été conçu au départ comme "système porteur de matériel". D'après ce scénario, plusieurs petits robots seraient chargés conjointement de soulever et de transporter des objets. Plus tard, il a été décidé qu'on pouvait les utiliser pour d'autres tâches. Un rapport décrit les autres tâches pour lesquels ils pouvaient être assignés dans le futur :
Le nettoyage de déchets nucléaires et dangereux à l'aide "d'essaims" de robots, minage (aussi bien qu'enlèvement de matériel ainsi que recherche et sauvetage), dragage de mines (sur terre et sur mer), surveillance et garde, exploration et fouilles de la surface planétaire.211
Un rapport fait par Israel A. Wagner, un expert dans la technologie robotique des fourmis, les projets de robots-fourmis ont été décrits en ces termes :
Les robots-fourmis sont de simples créatures physiques ou virtuelles conçues pour coopérer afin d'atteindre un objectif commun. Ils sont supposés avoir une ressource énergétique, une intelligence et un sens très limitées, et de communiquer par le biais de traces laissées dans l'espace de travail ou dans le sol, comme de nombreux insectes savent le faire…
La distribution du travail parmi des agents multiples peut être effectué soit par un contrôleur central qui envoie des ordres aux agents, soit par un accord a priori sur un certain partitionnement qui, s'il est obéi par les agents, conduit à terme à l'accomplissement de la mission donnée. Une troisième chose, utilisée tout le long de ce travail, est de concevoir les comportements individuels comme une coopération qui émerge au cours de leurs tâches, sans prendre de décisions a priori sur la structure de la coopération. L'application spécifique que nous abordons est nommée couverture, qui est aussi appelée exploration ou recherche. Cette variété de noms suggère les nombreuses applications que ce problème peut avoir : depuis le nettoyage du sol d'une maison jusqu'à la détermination de l'emplacement d'une planète sur une carte ou le déminage d'un champ de mines.212
Comme on peut le voir à travers ces exemples, le mode de vie sociale d'une fourmi est à la base de nombreux projets, et les différentes technologies basées sur les fourmis fournissent de nombreux bienfaits aux êtres humains. C'est pourquoi il est si important que les fourmis et leur vallée soient mentionnées dans le Coran dans le récit coranique sur la vie du Prophète Salomon (psl). Le terme "fourmis" dans le verset peut se référer à une armée de robots, futurs développements dans la technologie de la robotique, et comment les robots joueront un rôle important dans la vie humaine. Par exemple, ils peuvent effectuer des tâches ardues et ainsi rendre la vie des gens plus confortable. (Dieu sait mieux)

PUITS ARTESIENS

Nous les répartîmes en douze tribus, [en douze] communautés. Et nous révélâmes à Moïse, lorsque son peuple lui demanda de l'eau : "Frappe le rocher avec ton bâton." Et voilà qu'en jaillirent douze sources, chaque tribu sur son abreuvoir. Nous les couvrîmes de l'ombre du nuage, et fîmes descendre pour eux la manne et les cailles : "Mangez des bonnes choses que Nous vous avons attribuées." Et ce n'est pas à Nous qu'ils ont fait du tort, mais c'est à eux-mêmes qu'ils en faisaient. (Coran, 7 : 160)
Le verset ci-dessus décrit la façon dont le peuple du Prophète Moïse (psl) lui demanda de l'eau et comment il fournit à chaque tribu une source. De toute évidence, son peuple souffrit d'une pénurie d'eau. Ce genre de pénurie existe toujours, puisque plus d'un milliard de personnes n'a pas accès à de l'eau potable, et 2,4 milliards de personnes n'ont pas de systèmes d'épuration. Selon des études prospectives, en 2025, près de 5 milliards de personnes n'accèderont pas à des quantités suffisantes en eau.204 Chaque année, 12 millions de personnes meurent à cause de la pénurie en eau, dont 3 millions d'enfants de maladies liées à une eau contaminée.205

Une nappe artésienne fermée est confinée par un gisement de roche sus-jacent, qui empêche toute infiltration d'eau dans la nappe. Au lieu de cela, l'eau pénètre dans la couche aquifère inclinée à travers la zone d'alimentation, où la roche aquifère est exposée à un niveau plus élevé. Le flux dans une nappe artésienne ressemble à de l'eau qui s'écoule à travers un tube hyperbolique. L'eau qui est ajoutée sur le côté le plus long du tube fournit suffisamment de pression pour conduire l'eau vers le haut, du côté le plus court du tube.
De nos jours, 31 pays comptant 8% de la population mondiale, font face à des pénuries chroniques en eau potable. En 2025, on s'attend à ce que ce chiffre atteigne 48 pays.206 Selon les prévisions des Nations Unies, l'eau fraîche renouvelable sera une ressource très limitée d'ici 2025, et le nombre de personnes souffrant de problèmes d'eau atteindra les 817 millions (selon les projections d'un accroissement démographique faible) ou 1,079 milliard (selon les projections d'un accroissement démographique fort).207
L'eau souterraine, la plus grande source d'eau sur Terre, constitue plus de 90% des réserves d'eau fraîche disponibles208 et représente par conséquent une importance vitale pour répondre aux besoins en eau de 2 milliards de personnes.209 Elle constitue la principale source d'eau de presque 50% de la population américaine, un chiffre qui atteint 95% dans les zones rurales.210 L'eau souterraine est aussi la source d'eau fraîche la plus sûre et la plus fiable. Parallèlement, cette eau peut être utilisée pour produire de l'énergie géothermique et économiser l'énergie en utilisant des pompes à chaleur.
Lorsque l'eau aspirée depuis le sol rencontre un obstacle tel une couche souterraine imperméable, elle s'accumule à ce niveau et forme une source d'eau. Cette eau est ensuite amenée à la surface en utilisant la méthode artésienne. Les sources artésiennes sont formées par des roches sédimentaires qui peuvent stocker l'eau souterraine.
L'exploitation des puits artésiens par forage dans des zones rocheuses, correspond à la description qu'en fait le Coran. Le verset 60, de la sourate al-A'raf, où Dieu ordonne au Prophète Moïse (psl) de frapper le rocher, fait peut-être allusion à cette méthode. (Dieu sait mieux) Le verbe idrib, traduit par "frapper" équivaudrait aussi à "remonter, ouvrir". Ainsi, ce verset décrirait une source d'eau qui jaillit grâce au soulèvement de la roche. En conséquence, de l'eau sous pression a pu jaillir, comme décrit par le verbe inbajassa (se répandre, couler librement, monter en bouillonnant, s'écouler), tout comme cela se produit dans le cas des puits artésiens. Si une pression suffisante se forme, l'eau peut continuer à sortir à la surface sans l'aide d'une pompe.
Il est particulièrement frappant de noter que les solutions actuelles préconisées pour traiter les pénuries en eau font appel aux ressources souterraines. En fait, l'une des méthodes les plus efficaces pour faire face aux pénuries est le forage de puits artésiens. En d'autres mots, nous copions probablement, sans le savoir, l'exemple du Prophète Moïse (psl) en frappant ou en soulevant les roches. Le verset 160 de la sourate al-A'raf, ferait alors référence aux puits artésiens, dont le premier fut creusé en 1126 dans la région française de l'Artois. (Dieu sait mieux)

TRANSFERT D'ODEUR

Il [Joseph] dit : "Pas de récrimination contre vous aujourd'hui ! Que Dieu vous pardonne. C'est Lui le Plus Miséricordieux des miséricordieux. Emportez ma tunique que voici, et appliquez-la sur le visage de mon père ; il recouvrera [aussitôt] la vue. Et amenez-moi toute votre famille." Et dès que la caravane eut franchi la frontière [de Canâan], leur père dit : "Je décèle, certes, l'odeur de Joseph, même si vous dites que je radote." (Coran, 12 : 92-94)
Aujourd'hui, les scientifiques affirment que la téléportation d'atomes et de molécules olfactives, sera peut-être possible dans un avenir proche. Dans la sourate Yusuf (Joseph), verset 94, le père du Prophète Joseph (psl) dit qu'il peut sentir l'odeur de son fils. Les scientifiques disent également qu'il sera bientôt possible d'envoyer des molécules olfactives de la même manière que l'on envoie des photos et des images tridimensionnelles. Par conséquent, ce verset est peut-être un signe de la technologie de pointe qui va se développer à partir de la recherche actuelle dans la transmission de molécules olfactives.

L'appareil USB-P@d, fabriqué par la firme Duftspezialisten permet aux ordinateurs de dégager des odeurs basées sur les préférences de leurs utilisateurs. Grâce à cet appareil de transmission d'odeurs, un drive peut mettre en place un courant d'air commandé par ordinateur. Ce parfum provient d'une cartouche rechargeable remplie de 20 types d'huiles différentes. Ces parfums contrôlés par ordinateur peuvent aussi fournir des sons et des images appropriés de la nature.
Tout comme nos autres perceptions sensorielles, l'olfaction se forme au niveau du cerveau. Par exemple, la molécule d'un zeste de citron stimule l'organe récepteur du nez, qui le transmet ensuite, pour analyse, sous forme de signaux électriques au niveau du cerveau. Par conséquent, lorsque le signal olfactif est formé de manière artificielle, l'odeur est tout de même perçue sous la même forme. En effet, le "nez électronique" constitue l'un des domaines de la recherche dont l'issue se situe dans un avenir proche.
Le système de perception olfactive de l'être humain permet de distinguer et d'identifier près de 10.000 odeurs, pour un nez entraîné. Les professionnels de la parfumerie qui ont bénéficié d'un entraînement chimique spécial sont capables de sentir un parfum contenant une centaine d'odeurs différentes puis d'en faire l'inventaire.201 Cette création supérieure du nez humain a encouragé de nombreux scientifiques à concevoir des "appareils" similaires. Des efforts sont entrepris dans différents centres de recherche et de développement afin de reproduire le système de perception sensoriel humain. Les modèles développés sont appelés "le nez électronique".
Les récepteurs du nez humain sont composés de protéines ; ceux de son homologue électronique sont composés d'une série de récepteurs chimiques. Chaque récepteur est conçu de manière à détecter les différentes odeurs ; plus leurs capacités d'identification des odeurs sont améliorées, plus complexe en sera la fabrication et plus élevé en sera le coût. Les signaux accumulés par les capteurs sont transformés en codes binaires, au moyen de systèmes électroniques, et ensuite envoyés vers l'ordinateur. Les systèmes électroniques peuvent être assimilés à des cellules nerveuses chargées de la détection olfactive, et l'ordinateur comparable au cerveau. L'ordinateur est programmé pour analyser les données et ainsi interpréter les signaux perçus sous forme de code binaire.
Les nez électroniques sont couramment utilisés dans l'industrie alimentaire, la parfumerie, et la chimie, aussi bien qu'en médecine. Les universités et les organisations internationales fournissent une aide majeure à de tels projets. Cependant, comme le déclare Julian W. Gardner de l'Université de Warick, les chercheurs en sont encore au stade embryonnaire.202
Les chercheurs de la NASA ont développé un nez artificiel extrêmement sensible en vue de l'exploration spatiale. Cet appareil, programmé pour distinguer entre n'importe quel composé, est de loin plus sensible qu'un nez humain. Il fera partie d'un système de sécurité intelligent, et sera capable de détecter des substances dangereuses dans les stations spatiales.203

TRANSMISSION D'IMAGES

Quelqu'un qui avait une connaissance du livre dit : "Je te l'apporterai avant que tu n'aies cligné de l'oeil." Quand ensuite, Salomon a vu le trône installé auprès de lui, il dit : "Cela est de la grâce de mon Seigneur, pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat." (Coran, 27 : 40)
"Quelqu'un qui avait une connaissance du livre" dit au Prophète Salomon (psl) qu'il pouvait lui apporter le trône de la Reine de Saba très vite. C'est une référence possible à la transmission d'images avec les progrès technologiques d'aujourd'hui. Ci-dessous un autre verset sur le même sujet :
Un djinn redoutable dit : "Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place : pour cela, je suis fort et digne de confiance." (Coran, 27 : 39)
De nos jours, textes, images et films peuvent être envoyés n'importe où dans le monde en l'espace de quelques secondes, grâce à internet et aux progrès de la technologie de l'information. Par exemple, transporter le trône de la Reine de Saba vers la cour du Prophète Salomon (psl), fait peut-être référence à la possibilité d'envoyer des photos ou des images tridimensionnelles en un clin d'oeil via le net.
Selon les scientifiques, le télétransfert d'atomes et de molécules, aussi bien que celle de corps plus volumineux, sera possible dans un avenir proche. Par cette méthode, les caractéristiques matérielles de l'objet en question sont enlevées d'un endroit et déplacées dans leurs moindres détails et séquences atomiques vers un autre lieu, où ils sont reconstruits. Si cette technologie devenait opérationnelle un jour, le temps et l'espace ne représenteront plus un obstacle au voyage et les objets pourront être transportés n'importe où, en l'espace d'un instant, sans avoir à traverser une distance physique.197

II est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant! Lorsqu'll decide une chose, II dit seulement:
-
Sois -, et elle est aussitôt. (Coran, 2:117)
En 1998, des physiciens de l'Institut de Technologie de Californie (Caltech) en coopération avec deux groupes de recherche européens ont "transporté" un photon. Les scientifiques ont fabriqué une copie d'un photon en transcrivant sa structure atomique, puis transmirent cette information sur une distance d'un mètre. Dans une autre expérience de télétransfert récente, Ping Koy Lam de l'Université Nationale d'Australie (ANU) en collaboration avec d'autres chercheurs, transmirent un rayon laser sur une courte distance.198
En effet, d'après un reportage de CNN diffusé le 17 juillet 2002, un groupe de physiciens de l'Université Nationale d'Australie, à Canberra, a divisé un rayon laser et l'a "transmis" à plusieurs mètres de distance. Ping Koy Lam, le responsable de cette équipe, a déclaré qu'il n'avait pas encore été possible de transmettre de la matière sous sa forme atomique, mais qu'une telle opération n'était pas impossible à réaliser et pouvait même devenir une réalité dans le futur.
Selon une étude publiée par le journal scientifique Nature, Eugène Polzik de l'Université d'Aarhus, au Danemark, ainsi que ses collègues ont accompli avec succès des expériences sur un plus grand nombre d'atomes, en utilisant des rayons laser et les connaissances de la physique quantique.199 Dans ses analyses sur le potentiel de la télékinésie, publiées dans le journal Scientific American, le physicien australien Anton Zeilinger, a déclaré que des systèmes bien plus complexes pouvaient être téléportés sans violer les lois de la physique.200
Comme le Coran le révèle : "Nous leur montrerons Nos signes dans l'Univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la vérité". (Coran, 41 : 53), ces progrès scientifiques peuvent correspondre à une partie des technologies indiquées par le Coran, et en révèlent tous les aspects miraculeux.

LA TECHNOLOGIE AERONAUTIQUE

Et (Nous avons soumis) à Salomon le vent impétueux qui, par son ordre, se dirigea vers la terre que Nous avions bénie. Et Nous sommes à même de tout savoir. (Coran, 21 : 81)
Comme le verset ci-dessus le stipule, Dieu a placé le vent sous le commandement du Prophète Salomon (psl) et permit au Prophète de l'utiliser comme moyen de transport. Il est fort probable que ce récit soit une indication à propos de l'énergie éolienne qui sera utilisée par la technologie du futur, comme au temps du Prophète Salomon (psl).
Et à Salomon (Nous avons assujetti) le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi… (Coran, 34 : 12)
L'expression "dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi" ferait référence à la rapidité avec laquelle le Prophète Salomon (psl) se déplaçait d'une région à l'autre en utilisant une technologie similaire à celle d'un avion, ou de véhicules à énergie éolienne qui pouvaient couvrir de longues distances en peu de temps. (Dieu sait mieux) Par conséquent, il est possible que ces versets fassent allusion à la technologie de l'aéronautique.

MOYENS DE TRANSPORT MODERNES

Et Il a créé les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez, et pour l'apparat. Et Il crée ce que vous ne savez pas. (Coran, 16 : 8)
Le verset ci-dessus indique qu'en plus des animaux mentionnés ici, les gens auront d'autres moyens de transport qui ne leurs sont pas encore connus. Le verset ci-dessous pointe sur le fait qu'il y aura des moyens de transport de masses tels que les navires.
Un [autre] signe pour eux est que Nous avons transporté leur descendance sur le bateau chargé ; et Nous leur créâmes des [montures] analogues sur lesquels ils montent. (Coran, 36 : 41-42)

LE VOYAGE SUR LA LUNE

Et par la pleine Lune : vous serez transférés (ou engagés) d'un état (condition) dans un autre état ! Pourquoi ne croient-ils pas ? (Coran, 84 : 18-20)
Après avoir fait référence à la Lune, les versets ci-dessus affirment que les gens seront transférés d'un état dans un autre état. Le terme tarkabou vient du verbe rakiba (monter, marcher sur une voie, suivre, embarquer, se mettre à faire quelque chose, participer, ou règle). A la lumière de ces significations, il est très probable que l'expression "Vous serez transférés d'un état dans un autre état" se réfère à monter dans un véhicule.
En effet, les astronautes à bord du vaisseau spatial passent à travers chaque couche de l'atmosphère, une à une, puis commencent à passer à travers le champ gravitationnel de la Lune. Ainsi, ils atteignent la Lune en se déplaçant à travers chaque couche. De plus, le fait de jurer par la Lune dans la sourate al-Inshiqaq verset 18, renforce cette accentuation, et ce verset peut très bien être un signe annonçant que l'humanité voyagerait jusqu'à la Lune.

L'EXPLORATION DE L'ESPACE

L'exploration de l'espace par l'humanité a été accélérée par l'envoi par les Soviétiques du satellite Spoutnik le 4 octobre 1957, puis du lancement de Vostok 1 en 1961 avec à son bord, Youri Gagarine, le premier homme à avoir jamais quitté l'atmosphère terrestre : le 20 juillet 1969, l'astronaute américain Neil Armstrong, devint le premier être humain à avoir posé les pieds sur la Lune.
En fait, le Coran révéla que de tels développements et réalisations auraient lieu un jour. Par exemple, Dieu attire notre attention sur cela à travers les versets suivants :
Ô peuple de djinns et d'hommes ! Si vous pouvez sortir du domaine des cieux et de la terre, alors faîtes-le. Mais vous ne pourrez en sortir qu'à l'aide d'un pouvoir [illimité]. (Coran, 55 : 33)
Le mot arabe sultan traduit ici par "un pouvoir illimité", a d'autres signification aussi : force, pouvoir, souveraineté, domination, loi, chemin, permission, autoriser, justifier et preuve.
Un examen attentif révèle que le verset suivant souligne le fait que l'humanité pourra un jour explorer les profondeurs de la Terre et de l'Espace, et cela seulement grâce à un pouvoir supérieur. En toutes probabilités, ce pouvoir supérieur fait référence à la technologie de pointe employée au 20ème siècle, pour accomplir cet exploit

LES TRIBUS D'ISRAEL DEVIENDRONT TRES HAUTAINES

Nous avons décrété pour les Enfants d'Israël [et annoncé] dans le livre : "Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous transgresserez d'une façon excessive." Lorsque vint l'accomplissement de la première de ces deux [prédictions], Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d'une force terrible, qui pénétrèrent à l'intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie. (Coran, 17 : 4-6)
Comme ces versets le révèlent, les Enfants d'Israël allaient semer la corruption par deux fois sur Terre. Après la première fois, durant laquelle ils adoptèrent un comportement particulièrement hautain, Dieu envoya contre eux une armée puissante. En effet, lorsque les juifs assassinèrent le Prophète Jean (Yahya) (psl) et complotèrent pour tuer le Prophète Jésus (psl), ils furent exilés de Jérusalem par les Romains en 70 ap. JC et errèrent dans le monde entier.
Lorsque ce verset fut révélé au Prophète (pbsl), les juifs vivaient dans des conditions très difficiles dans différents pays et n'avaient pas un pays à eux. Mais, Dieu dit aux Enfants d'Israël qu'un jour ils recouvreraient leur force.
Cependant, à cette époque-là, il y avait très peu d'éventualité pour que cela ait lieu. Par contre, plusieurs siècles plus tard, les juifs retournèrent en Palestine et y établirent l'Etat d'Israël en 1948. Subséquemment, les attitudes racistes des sionistes vivant en Israël ont conduit le Moyen Orient vers des troubles. De tels comportements mettent en place les fondations des actes de terreur.
L'état actuel des choses est un signe de la seconde "corruption" dont seront responsables les enfants d'Israël. Cependant, il est important de préciser que cette attitude malfaisante ne s'applique pas à tous les juifs, car de nombreux juifs sont des individus ayant une bonne conscience et un bon sens et ils désapprouvent un tel comportement. Certains sionistes racistes et extrémistes ont besoin de "se montrer indulgent" (Coran, 7 : 199), comme le recommande notre Seigneur. S'ils suivent ce chemin, alors il est clair que par la volonté de Dieu, un environnement de paix et de fraternité peut encore une fois être instauré, car le Coran précise que :
La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse [le mal] par ce qui est meilleur et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Coran, 41 : 34)
Dans ces versets de la sourate al-Isra', nous remarquons que personne n'aurait pu croire que de telles choses allaient avoir lieu. Mais Dieu voulait leur accomplissement, et ainsi fournit aux croyants encore plus de preuves sur le fait que le Coran est un livre miraculeux, révélé par Lui, pour leurs bienfaits.

LA CONQUETE DE LA MECQUE

Dieu a concrétisé la vision de Son messager en toute vérité : vous entrerez dans Almasdjidil-harâm [la Mosquée Sacrée à Makkah] si Dieu veut, en toute sécurité, ayant rasé vos têtes ou coupé vos cheveux, sans aucune crainte. Il savait donc ce que vous ne saviez pas. Il a placé en deçà de cela une victoire prochaine. (Coran, 48 : 27)
Une nuit, alors qu'il était à Médine, le Prophète (pbsl) rêva que les croyants entraient dans la Mosquée Sacrée et qu'ils tournaient autour de la Ka'ba. Lorsqu'il se réveilla, il fit part de cette bonne nouvelle aux croyants, car ceux qui avaient émigré de la Mecque à Médine, n'avaient pas eu la possibilité d'y retourner depuis leur départ.
Dans le verset 27 de la sourate al-Fath, Dieu révéla au Prophète (pbsl) qu'Il l'aiderait et le soutiendrait, que le rêve était véridique, et que les croyants entreraient à la Mecque. Un peu plus tard, suite au traité de Hudaïbiyah et à la conquête de la Mecque, les croyants entrèrent effectivement dans la Mosquée Sacrée en toute sécurité, tout comme le rêve l'avait prédit. C'est ainsi que Dieu montra que c'était Sa volonté que le rêve du Prophète (pbsl) se réalisa.
Lorsqu'on considère les choses de plus près, ce verset peut vouloir annoncer encore une autre victoire qui eut lieu avant la prise de la Mecque : la prise de la forteresse de Khaïbar, qui était sous le contrôle des juifs, avant qu'ils n'entrent à la Mecque.196
D'autres versets annonçant la bonne nouvelle de la conquête de la Mecque sont cités ci-dessous :
C'est Lui qui dans la vallée de Makkah, a écarté leurs mains de vous, de même qu'il a écarté vos mains d'eux, après vous avoir fait triompher sur eux. Et Dieu voit parfaitement ce que vous oeuvrez. (Coran, 48 : 24)
En vérité Nous t'avons accordé [O Mohammad] une victoire éclatante. Afin que Dieu te pardonne tes péchés passés et futurs, qu'il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite ; et Dieu te donne un puissant secours. (Coran, 48 : 1-3)
Le verset 76 de la sourate al-Isra', affirme que les incroyants ne peuvent rester à la Mecque:
En vérité, ils ont failli [réussir] à te faire fuir le pays afin de t'en bannir. Le cas échéant, ils n'y seraient pas restés longtemps après toi. (Coran, 17 : 76)
Le Prophète Mohammad (pbsl) entra et conquit la Mecque en l'an 8 de l'Hégire (630 ap. JC). Deux ans plus tard, tous les incroyants avaient quitté la Mecque, tout comme Dieu l'avait annoncé. Un autre point qui mérite d'être souligné est le fait que lorsque le Prophète (pbsl) annonça cette bonne nouvelle aux croyants, cela semblait être hors de question. En réalité, tout pointait dans la direction opposée, et les polythéistes étaient déterminés à ne jamais laisser les croyants entrer à la Mecque. En conséquence, ceux qui avaient un doute dans leurs coeurs commencèrent à douter des paroles du Prophète (pbsl). Mais le Prophète (pbsl) qui avait toujours confiance en Dieu ne prêta pas attention à leurs paroles, et fit part aux gens de ce que Dieu lui avait révélé. Le Coran confirma ses paroles, et la prédiction se réalisa peu après.

LA PRESERVATION DU CORPS DE PHARAON

Comme nous le verrons plus tard, Pharaon se considérait comme étant une déité et répondait à l'appel du Prophète Moïse (psl) à croire en Dieu, en l'injuriant et en le menaçant. Cette attitude arrogante perdura jusqu'à ce que Pharaon se trouve face à la mort par noyade. Le Coran relate comment il accepta de croire dès qu'il fut face au châtiment de Dieu.
Et Nous fîmes traverser la mer aux enfants d'Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et inimitié. Puis quand la noyade l'eut atteint il dit : "Je crois qu'il n'y a pas d'autre divinité que Celui en qui ont cru les enfants d'Israël. Et je suis du nombre des musulmans." (Coran, 10 : 90)
Cependant, cette conversion de dernière minute ne fut pas acceptée, car elle n'était pas sincère. Selon le Coran, Dieu dit ainsi :
"Maintenant ? Alors qu'auparavant tu désobéissais et que tu étais au nombre des corrupteurs ! En ce jour Nous préservons ton corps afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi, même s'ils sont nombreux les gens qui ne prêtent aucune attention à Nos signes. (Coran, 10 : 91-92)
Cette information au sujet du corps de Pharaon qui servirait de signe pour les futures générations est peut-être une indication sur le fait que son corps ne pourrirait pas. Dans la chambre des momies royales du Musée du Caire, en Egypte, est exposé un corps que l'on pense appartenir à ce tyran. Selon toutes probabilités, le corps de Pharaon flotta vers le rivage après avoir été noyé, ensuite il fut trouvé et momifié par les Egyptiens, puis transporté vers une chambre funéraire préparée au préalable.195

LA VICTOIRE DE L'EMPIRE BYZANTIN

On trouve dans le Coran une étonnante prédiction dans les premiers versets de la sourate ar-Rum, qui se réfère à l'Empire byzantin, partie orientale de l'Empire romain. Il y est dit que l'Empire byzantin, qui avait connu une grande défaite, aurait bientôt la victoire.
Alif, Lâm, Mîm. Les Byzantins ont été vaincus, dans la contrée voisine, et après leur défaite ils seront les vainqueurs, dans quelques années. La décision finale, aussi bien avant qu'après, appartient à Dieu, qui accorde la victoire à qui Il veut, et ce jour-là les croyants se réjouiront. (Coran, 30 : 1-4)
Ces versets furent révélés vers l'an 620 de l'ère chrétienne, près de sept ans après la défaite cinglante infligée par les Perses aux chrétiens de Byzance en 613-14. En fait, Byzance avait alors subi de telles pertes qu'il semblait impossible qu'elle puisse même continuer à exister, et encore moins de connaître de nouveau la victoire. Après avoir défait les Byzantins à Antioche en 613, les Perses prirent le contrôle de Damas, de la Cilicie, de Tarse, de l'Arménie et de Jérusalem. La perte de Jérusalem en 614 était particulièrement traumatisante pour les Byzantins, car l'Eglise du Saint-Sépulcre fut détruite et les Perses s'emparèrent de la "Vraie Croix", symbole de la Chrétienté.187

Le bassin de la Mer Morte où les Byzantins furent vaincus par les Perses, (ci-dessus) une photo satellite de la région. Le Lac de Loth qui se trouve dans la région la plus basse du monde, est  à 417 mètres au-dessous du niveau de la mer.
En plus des Perses, les Avars, les Slaves et les Lombards constituaient également de graves menaces pour l'Empire byzantin. Les Avars étaient arrivés jusqu'aux murs de Constantinople. L'empereur byzantin Héraclius avait ordonné de faire fondre l'or et l'argent des églises et d'en faire des pièces de monnaie afin de faire face aux dépenses de l'armée. Quand il s'avéra que c'était insuffisant, des statues de bronze furent également fondues afin de fabriquer plus de pièces de monnaie. De nombreux gouverneurs s'étaient révoltés contre l'empereur Héraclius, et Byzance était au bord de l'effondrement.188 La Mésopotamie, la Cilicie, la Syrie, la Palestine, l'Egypte et l'Arménie, qui avaient auparavant appartenu à Byzance, avaient été envahies par les Perses idolâtres.189

A gauche, une photo satellite du bassin de la Mer Morte. Son altitude n'a pu être déterminée que par des mesures techniques modernes. On a découvert grâce à ces mesures que c'était "la région la plus basse de la Terre".
En bref, tout le monde s'attendait à ce que l'Empire byzantin soit anéanti. C'est à ce moment-là que les premiers versets de la sourate ar-Rum ont été révélés, annonçant que Byzance triompherait à nouveau dans quelques années (le mot arabe bid'i veut dire un nombre de trois à neuf, moins de dix). Cette victoire semblait tellement impossible que les polythéistes arabes pensaient que la victoire annoncée dans le Coran n'aurait jamais lieu.
Cependant, comme toutes les autres prédictions du Coran, celle-ci se réalisa. En 622, l'empereur Héraclius gagna un certain nombre de victoires sur les Perses et reconquit l'Arménie.190 En décembre 627 de l'ère chrétienne, une bataille décisive eut lieu entre Byzance et l'Empire perse, à Ninive, à 50 km à l'est du Tigre, près de Bagdad. Cette fois encore, l'armée byzantine vainquit les Perses. Quelques mois plus tard, ces derniers durent conclure un accord de paix avec Byzance, et furent obligés de rendre les territoires qu'ils avaient pris à l'Empire byzantin.191
La victoire de Byzance fut totale lorsque l'empereur Héraclius vainquit le dirigeant perse Chosroês II en 630, qu'il reconquit Jérusalem, et récupéra la "Vraie Croix" pour l'Eglise du Saint Sépulcre.192
En fin de compte, la "victoire des Byzantins" annoncée par Dieu dans le Coran s'était miraculeusement réalisée dans la période de temps affirmée par le Coran, c'est-à-dire dans "3 à 9 ans".
Cette photo montre Jérusalem et le bassin de la Mer Morte.
Il est un autre miracle révélé dans ces versets. Il s'agit de l'annonce d'une réalité géographique qui ne pouvait être connue de personne à cette époque : que les Byzantins ont été vaincus dans la région la plus basse de la Terre. Cette expression, adnâ al-ard en arabe, a été interprétée dans la plupart des traductions comme signifiant "le pays voisin". Cependant, ce n'est pas le sens littéral de l'expression, mais plutôt une interprétation au sens figuré. Le mot adnâ en arabe est dérivé du mot dânî qui signifie bas, et ard signifie la Terre. Donc, l'expression adnâ al-ard signifie "l'endroit le plus bas de la Terre".
Certains interprètes du Coran, en considérant la proximité de cette région en question par rapport aux Arabes, préfèrent utiliser le mot "voisin". Cependant, la signification véritable indique un fait géographique très important : le bassin de la Mer Morte, l'une des régions où les Byzantins furent vaincus en 613-14, est la plus basse région de la Terre.193
Comme précisé plus haut, le coup le plus terrible porté à l'Empire chrétien de Byzance dans cette défaite, a été la perte de la "Vraie Croix", celle de Jérusalem, située prés des rives de la Mer Morte.
Les batailles entre les Byzantins et les Perses ont eu lieu dans le bassin de la Mer Morte, qui se situe à l'intersection de territoires appartenant à la Syrie, à la Palestine et à la Jordanie. La Mer Morte, située à 417 m sous le niveau de la mer, est le point le plus bas du globe.194
L'élément le plus intéressant est que l'altitude basse de la Mer Morte n'a pu être mesurée que grâce aux techniques modernes. Auparavant, il était impossible à quiconque de savoir que c'était la région la plus basse du globe. Pourtant, le Coran l'affirme. C'est encore une preuve que le Coran est une révélation divine.

LE DELUGE DE NOE

Et en effet, Nous avons envoyé Noé vers son peuple. Il demeura parmi eux mille ans moins cinquante années. Puis le déluge les emporta alors qu'ils étaient injustes. (Coran, 29 : 14)
Le Prophète Noé (psl) fut envoyé à son peuple par Dieu. Ils s'étaient éloignés des commandements de Dieu et Lui avaient attribué des associés. Le Prophète Noé (psl) les avertit qu'ils devaient adorer Dieu seul et abandonner les fausses croyances qu'ils avaient établies au sein de leur communauté. Bien que le Prophète Noé (psl) s'adressât à son peuple avec éloquence et sagesse, et les mit en garde contre le châtiment de Dieu, ils le rejetèrent et continuèrent à attribuer des associés à Dieu. Suite à cela, Dieu dit au Prophète Noé (psl) qu'Il punirait les incrédules en les noyant. Mais Il informa aussi Son Messager que par Sa miséricorde Il épargnerait les croyants, ceux qui avaient embrassé la vraie religion et n'adoraient que le Seul, l'Unique. La destruction du peuple de Noé et la manière avec laquelle les croyants furent sauvés sont décrites dans le Coran.
Ils le traitèrent d'imposteur et Nous le sauvâmes ainsi que ceux qui étaient avec lui dans l'Arche tout en faisant périr par la noyade ceux qui avaient traité Nos signes de mensonges car c'était une communauté aveuglée. (Coran, 7 : 64)
Lorsque l'heure du châtiment arriva, l'eau du sol combinée à celle provenant de pluies violentes, provoqua une gigantesque inondation. (Dieu sait mieux) Il est révélé qu'avant que le déluge ne se produise, Dieu parla au Prophète Noé (psl).
Nous lui révélâmes : "Construis l'arche sous Nos yeux et selon Notre révélation. Et quand Notre commandement viendra et que le four bouillonnera, embarque sur lui un couple de chaque espèce, ainsi que ta famille, sauf ceux d'entre eux contre qui la parole a déjà été prononcée ; et ne t'adresse pas à Moi au sujet des injustes, car ils seront fatalement noyés. (Coran, 23 : 27)
Mis à part ceux qui montèrent à bord de l'arche du Prophète Noé (psl), tous les membres de la tribu moururent noyés, y compris le fils du Prophète, qui pensait pouvoir échapper à la noyade en cherchant refuge sur une montagne.
Dieu enjoignit : "O terre, absorbe les eaux ! O, ciel, retiens la pluie !" Les eaux décrurent, l'ordre fut accompli, et l'arche s'arrêta sur le mont Jûdi et il fut dit : "Que périssent les peuples iniques !" (Coran, 11 : 44)
Lorsqu'on compare les narrations du déluge selon l'Ancien Testament, et les différentes croyances des autres peuples, nous réalisons que le Coran, révélé par Dieu, et constituant le seul livre divin inaltéré, est la plus fiable de toutes les sources. Selon l'Ancien Testament, un livre falsifié, le déluge fut universel et couvrit donc le monde entier. Cependant rien de semblable n'est exprimé dans le Coran et, bien au contraire, les versets relatifs à ce sujet rapportent que le désastre fut régional, n'affectant que le peuple de Noé (psl). Ceux qui furent détruits sont ceux qui ont rejeté le message du Prophète Noé (psl) et qui ont persisté dans leur reniement. Aucun verset coranique n'indique que le déluge fut universel. Ci-dessous les versets évoquant ce sujet :
Nous avions envoyé Nûh auprès de son peuple : "Je suis chargé de vous adresser une mise en garde sans équivoque, [vous enjoignant] de n'adorer que Dieu car je redoute pour vous le châtiment d'un jour pénible." (Coran, 11 : 25-26)
Ils le traitèrent d'imposteur et Nous le sauvâmes ainsi que ceux qui étaient avec lui dans l'Arche tout en faisant périr par la noyade ceux qui avaient traité Nos signes de mensonges car c'était une communauté aveuglée. (Coran, 7 : 64)
Nous le sauvâmes ainsi que ceux qui étaient avec lui par un effet de Notre miséricorde et exterminâmes du premier au dernier ceux qui avaient traité Nos signes d'impostures et qui n'étaient pas des croyants. (Coran, 7 : 72)
Comme nous l'avons vu, le Coran nous révèle que seul le peuple du Prophète Noé (psl) fut détruit et non le monde entier. Les déclarations rectifiées des récits corrompus des écritures juives et chrétiennes dans le Coran prouvent qu'il est dans son intégralité un livre révélé par Dieu.
Les fouilles effectuées dans la région où l'on pense que le déluge a eu lieu, montrent que le déluge n'était pas un évènement universel mais plutôt un désastre à grande échelle qui a affecté une partie de la Mésopotamie.
Quand les eaux se retirèrent à la fin du déluge, l'Arche demeura sur le "Jûdi", comme nous le précise le Coran. Le mot jûdi fait généralement référence à un site montagneux spécifique, tandis que dans la langue arabe ce terme signifie "colline" ou "promontoire". De plus, le terme jûdi se réfère peut-être à la montée des eaux jusqu'à un certain niveau et n'implique pas nécessairement l'inondation de toutes les terres. En d'autres mots, nous apprenons que toutes les plaines et les montagnes sur la Terre n'ont pas été submergées, contrairement à ce qu'affirment l'Ancien Testament et les légendes des autres peuples, mais les eaux ont simplement recouvert une région.
Preuves archéologiques du déluge
Si une catastrophe naturelle, une migration soudaine ou une guerre, par exemple, devaient aboutir à la destruction d'une civilisation, les traces de cette civilisation seront bien protégées. Les maisons dans lesquelles vivent les gens et les objets qu'ils utilisent dans leur vie quotidienne seraient très vite enfouis sous terre. Ils sont donc conservés pendant une longue période sans être touchés par l'homme. Pour les archéologues, ces objets fournissent des indices d'une valeur inestimable lorsqu'ils sont mis au jour.
De nos jours, les archéologues et les historiens les plus célèbres ont eu connaissance de la découverte d'un nombre important de preuves concernant le déluge de Noé (psl). Le déluge, que l'on pense avoir eu lieu autour de 3.000 ans av. JC, détruisit une civilisation entière et permit à une autre d'émerger en lieu et place. La preuve du déluge a été préservée pendant des milliers d'années et constituait un effet dissuasif sur les peuples qui ont vécu après le châtiment qui avait frappé les malfaisants.
De nombreuses fouilles ont été entreprises pour étudier le déluge, lequel a été localisé dans les plaines de Mésopotamie et ses environs. Les fouilles effectuées dans la région ont permis de retrouver les traces d'un déluge dans quatre villes principales de la Plaine de Mésopotamie : Ur, Erech, Kish et Shuruppak. Elles montrent que ces villes ont été frappées par une inondation 3.000 ans av. JC.
Les restes les plus anciens de la civilisation d'Ur - ville connue aujourd'hui sous le nom de Tell al-Muqayyar - datent de 7.000 ans av. JC. La cité d'Ur, l'une des plus antiques civilisations humaines, était une région d'habitation dans laquelle des civilisations successives ont vécu et sont mortes.
Les découvertes archéologiques consécutives à l'étude de la ville d'Ur ont déterré des informations qui nous apprennent clairement qu'une civilisation a été interrompue par une terrible inondation et que de nouvelles civilisations ont émergé à sa place. Leonard Woolley mena des recherches conjointes avec le British Museum et l'Université de Pennsylvanie dans la zone désertique qui se situe entre Bagdad et le Golfe Persique. Les fouilles de Woolley sont décrites ainsi par l'archéologue allemand Werner Keller :
"Les tombes des rois d'Ur", c'est ainsi que Woolley, grisé par sa joie de les avoir découvertes, avait surnommé les tombes de nobles Sumériens dont l'authentique splendeur avait été exposée au grand jour lorsque les pioches des archéologues avaient attaqué un tumulus à 15 m au sud du temple, permettant de mettre à jour une longue rangée de tombes surmontées de pierres. Ces caveaux de pierre renfermaient de véritables trésors, car ils étaient remplis de gobelets coûteux, de cruches et de vases magnifiquement façonnés, de vaisselle de bronze, de mosaïques de perles, de lapis-lazuli et d'argent entourant ces corps moisis dans la poussière. Des harpes et des lyres reposaient adossés aux murs.
C'est alors qu'après plusieurs jours de travail les ouvriers de Woolley appelèrent ce dernier : "Nous avons découvert une nouvelle couche." Il se rendit au fond du puits pour en avoir le coeur net. Sa première pensée fut : "Nous y sommes enfin." Il s'agissait de sable, de sable pur d'un genre qui ne pouvait avoir été déposé que par de l'eau.
Ils décidèrent de continuer à creuser le puits encore plus profondément. Les pelles et les pioches retournèrent de nouveau le sol : un mètre, deux mètres, et toujours la même couche de vase pure. Soudain, à trois mètres de profondeur, la couche de vase cessa aussi brutalement qu'elle avait commencé : de nouvelles traces d'un habitat humain venaient d'être mises en évidence.
Le déluge était la seule explication possible de ce grand dépôt d'argile découvert sous cette colline à Ur, qui séparait clairement deux époques de civilisation humaine...231
Les analyses microscopiques ont révélé que ce grand dépôt de boue argileuse sous la colline d'Ur s'est accumulé à la suite d'une submersion si forte que toute l'ancienne civilisation sumérienne a dû être anéantie. L'épopée de Gilgamesh et l'histoire de Noé se trouvaient ainsi réunies dans ce puits creusé profondément sous le désert mésopotamien.
Max Mallowan a rapporté les pensées de Leonard Woolley, qui a dit qu'une aussi énorme masse d'alluvions formée en une seule fois ne peut être le résultat que d'une gigantesque inondation. Woolley a également décrit la couche séparant la cité sumérienne d'Ur de la cité d'Al-Ubaid, dont les habitants utilisaient de la poterie peinte, comme étant un vestige de déluge.232
Des fouilles menées dans les plaines de Mésopotamie ont révélé la présence d'une couche de boue argileuse épaisse de 2,5 m. Selon toute probabilité, cette couche provient des alluvions charriées par les eaux du déluge, et elle n'existe que dans la Plaine Mésopotamienne.
Ces recherches ont ainsi permis de montrer que la cité d'Ur s'est trouvée au coeur du déluge. Werner Keller a exprimé l'importance des excavations susmentionnées en disant que la mise à jour des restes d'une cité sous une couche de boue prouve qu'une inondation dévastatrice a eu lieu à cet endroit.233
Une autre cité mésopotamienne porteuse des traces du déluge est "Kish des Sumériens", qui correspond à la ville actuelle de Tell el-Uhaimir. Selon d'anciennes sources sumériennes, cette cité a été le "berceau de la première dynastie post-diluvienne".234
La cité de Shuruppak, au sud de la Mésopotamie, qui correspond à la ville actuelle de Tell Fara, recèle aussi des traces apparentes d'un déluge. Les études archéologiques dans cette cité ont été menées par Erich Schmidt, de l'Université de Pennsylvanie, entre 1920 et 1930. Des fouilles ont permis d'y mettre à jour trois couches porteuses de restes d'habitations appartenant à une période comprise entre la lointaine préhistoire et la troisième dynastie d'Ur (2112-2004 av. JC). Les découvertes les plus significatives ont été les ruines de maisons bien construites ainsi que des tablettes portant des caractères cunéiformes et à caractère administratif, indiquant qu'une société hautement développée existait déjà là vers la fin du 4ème millénaire av. JC.235
Ce qui est important, c'est que le désastre du déluge semble s'être produit dans cette cité vers 3000-2900 av. JC. D'après ce qui a été rapporté par Mallowan, Schmidt a atteint, à 4-5 m sous la terre une couche jaunâtre (formée par le déluge) composée d'un mélange de sable et d'argile. Schmidt a défini cette couche argilo-sableuse, qui séparait la période de Djemdet Nasr de l'époque de l'Ancien Royaume, comme étant "d'origine fluviale", et devant être associée au déluge de Noé.236
En résumé, les fouilles effectuées dans la cité de Shuruppak ont encore une fois permis de découvrir les indices d'un déluge qui remonte à 3000-2900 ans av. JC. Tout comme les autres cités, Shuruppak fut probablement frappée par un déluge.237
Le dernier endroit qui semble avoir été affecté par le déluge est la cité d'Erech, au sud de Shuruppak, connue aujourd'hui sous le nom de Warka. Une couche de boue y a été mise en évidence, à l'instar des autres cités, dont l'ancienneté est semblable aux autres couches du même type découvertes ailleurs, c'est-à-dire environ 3000 ans av. JC.238
Il est un fait bien connu que le Tigre et l'Euphrate traversent la Mésopotamie d'un bout à l'autre. Il semble que, durant les événements diluviens, ces fleuves ainsi que de nombreux points d'eau et rivières débordèrent et que, ces eaux s'ajoutant aux eaux de pluie, engendrèrent un gigantesque déluge. Ce phénomène est rapporté en ces termes par le Coran :
Nous ouvrîmes alors les portes du ciel à une pluie torrentielle, et fîmes jaillir de la terre des sources. Les eaux se rencontrèrent d'après un ordre qui était déjà décrété dans une chose [faite]. Et Nous le portâmes sur un objet [fait] de planches et de clous [l'Arche]. (Coran, 54 : 11-13)
Cela revient à dire que toutes les plaines mésopotamiennes ont été touchées. Lorsque nous citons les cités de Ur, Erech, Shuruppak et Kish dans cet ordre-là, nous nous apercevons qu'elles sont situées le long d'une même route. Par conséquent, les environs de ces villes ont dû être également inondés. Il faut par ailleurs noter que vers 3000 av. JC, la structure géographique de la Mésopotamie différait de celle d'aujourd'hui ; à cette époque-là, le lit de l'Euphrate passait plus à l'est que de nos jours, et cet ancien cours passait à proximité des quatre cités susmentionnées. Avec l'ouverture des "sources de la terre et du ciel", il semble que le fleuve Euphrate soit sorti de son lit et ait pu détruire ces villes. (Dieu sait mieux)
Dieu a communiqué aux humains des informations concernant le déluge de Noé par l'intermédiaire de Ses messagers et livres, suscités auprès de diverses communautés à titre d'exemple et d'avertissement. Cependant, à chaque fois que les textes divins ont été altérés, les descriptions du déluge se sont trouvées entremêlées d'apports mythologiques. Seul le Coran résiste à l'épreuve des faits empiriquement observables. Et ce parce que Dieu est le Gardien de ce livre, le préservant de toute corruption et ne permettant pas que même le plus petit changement y soit apporté. Le Coran est ainsi placé sous la protection spéciale de Dieu. (Voir Les nations disparues, 2ème éd., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003)

LA CITE D'IRAM

Au début des années 1990, furent publiés dans plusieurs journaux connus, des articles annonçant "la découverte de la cité arabe disparue", "la découverte de la cité arabe légendaire", "l'Atlantis des sables, Ubar". Ce qui rendit cette découverte encore plus curieuse est que cette cité est mentionnée également dans le Coran. Nombreux furent ceux, qui auparavant pensaient que le peuple de 'Ad évoqué dans le Coran était purement mythique et que leur cité ne serait jamais trouvée. Dès lors, ils ne purent dissimuler leur étonnement face à cette fabuleuse découverte.
Ce fut Nicolas Clapp, un éminent réalisateur de documentaires et un maître-assistant en archéologie, qui mit au jour la ville de légende évoquée dans le Coran.239 Arabophone et réalisateur de films documentaires à succès, Clapp est tombé, lors de ses recherches sur l'histoire arabe, sur un ouvrage très intéressant. Ce livre, intitulé Arabia Felix, avait été écrit par le chercheur britannique Bertram Thomas en 1932. Arabia Felix, qui signifie "l'Arabie heureuse", était l'appellation romaine pour le sud de la Péninsule Arabique, qui inclut aujourd'hui le Yémen et une grande partie du Sultanat d'Oman. Les Grecs appelaient cette région Eudaimon Arabia (L'Arabie bénie), et les érudits arabes médiévaux Al-Yaman as-Saida (L'heureux Yémen)240 parce que les gens qui y vivaient autrefois servaient d'intermédiaires privilégiés dans le commerce très lucratif des épices entre l'Inde et le Nord de la Péninsule Arabique. De plus, les habitants de cette région produisaient et revendaient de l'encens, une résine aromatique issue d'arbres rares.
Le chercheur britannique Thomas a longuement parlé de ces tribus et a même déclaré avoir trouvé les traces d'une ancienne cité fondée par l'une d'elles.241 Il s'agissait de la cité connue des Bédouins sous le nom de "Ubar". Lors de l'un de ses voyages dans la région, les Bédouins du désert lui avaient montré d'anciennes pistes et avaient déclaré que ces pistes menaient vers la vieille cité d'Ubar. Thomas, qui était passionné par ce sujet, mourut avant d'avoir pu compléter ses investigations.
Clapp se plongea dans les écrits de Thomas et crut en l'existence de la cité perdue évoquée dans l'ouvrage. Sans perdre de temps, il commença ses propres recherches, en essayant de poursuivre le travail entamé par Thomas. Clapp utilisa deux approches différentes pour prouver l'existence d'Ubar. Premièrement, il retrouva les pistes mentionnées par les Bédouins. Il s'adressa ensuite à la NASA afin d'obtenir les photos satellites de la région. Après beaucoup d'efforts, il parvint à convaincre les autorités locales de prendre des clichés de la zone tant souhaitée.242
Clapp étudia après cela les anciens manuscrits et cartes de la bibliothèque Huntington en Californie. Son objectif était de trouver une carte de la région visée. Une courte recherche lui permit d'en découvrir une : il s'agissait d'une carte dessinée par le géographe égypto-grec Ptolémée au 2ème siècle (de l'ère chrétienne). Cette carte révélait l'emplacement d'une ancienne cité trouvée dans la région ainsi que les pistes qui y menaient.
Entre-temps, sa recherche fit un bond en avant lorsqu'il reçut la nouvelle que la NASA avait procédé aux prises de photos souhaitées. Ces photos montraient l'existence de pistes caravanières difficilement décelables à l'oeil nu depuis le sol, mais clairement identifiables depuis le ciel. En comparant les clichés avec la carte de Ptolémée, Clapp parvint très vite à la conclusion suivante : les pistes des deux documents coïncidaient, et elles aboutissaient sur un vaste site ayant toute l'apparence de l'emplacement d'une cité.
Finalement, grâce au travail de Clapp et à celui de Thomas avant lui, ainsi qu'à l'aide fournie par les chercheurs de la NASA, l'emplacement de cette cité légendaire, qui avait fait l'objet de récits oraux par les Bédouins, fut découvert. Peu de temps après, commencèrent les fouilles et des vestiges enfouis sous les sables furent mis au jour. C'est pourquoi cette cité perdue fut surnommée "l'Atlantis des sables, Ubar".

La photo satellite ci-dessus montre la région d'Oman dans le sud de la Péninsule Arabique. Sur les photos de la cité d'Ubar, prises depuis l'espace par la NASA en 1992, on découvrit les traces d'anciennes pistes caravanières. Le peuple de 'Ad, dont le Coran nous révéla l'existence il y a 1.400 ans de cela, apparaît comme l'un des miracles du Coran découvert grâce à la technologie moderne.
Cependant, quels éléments permettaient de démontrer que cette ancienne cité était bien celle où avait vécu le peuple de 'Ad évoqué dans le Coran ?
Dès le début de cette recherche, on comprit que les restes de cette cité appartenaient au peuple de 'Ad. La concordance devint incontestable à partir du moment où, parmi les restes découverts, on mit au jour les vestiges de colonnes et tours d'Iram mentionnées de façon précise dans le Coran. L'un des responsables des fouilles, le Dr Juris Zarins, déclara qu'étant donné que les tours sont l'un des signes distinctifs d'Ubar et qu'Iram est mentionnée comme abritant des tours et des piliers, ces indices si particuliers suffisent à prouver que le site déterré n'est autre que celui d'Iram, la cité des 'Ad décrite dans le Coran.
N'as-tu pas médité la façon dont ton Seigneur a traité Ad, [la tribu d'] Iram aux colonnes en hauteur, [qui était] telle que jamais il n'en fut créé de semblable dans le pays. (Coran, 89 : 6-8)
Nous avons donc vu que les informations fournies par le Coran à propos des évènements du passé concordent parfaitement avec les informations de sources historiques, ce qui est une autre preuve que le Coran est bien la parole de Dieu. (Voir Les nations disparues, 2ème éd., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003)

LE MOT "PHARAON" DANS LE CORAN

Dans l'Ancien Testament, le dirigeant égyptien à l'époque du Prophète Abraham (psl) et du Prophète Joseph (psl) est appelé "Pharaon". Cependant, ce titre était en réalité usité après les époques de ces deux prophètes.
En parlant du dirigeant égyptien qui vivait à l'époque du Prophète Joseph (psl), c'est le mot arabe al-Malik qui est utilisé dans le Coran : il se réfère au dirigeant, au roi ou au sultan.
Et le roi dit : "Amenez-le moi". (Coran, 12 : 50)
Le gouverneur à l'époque du Prophète Moïse (psl), d'autre part, est appelé "Pharaon". Cette distinction que l'on trouve dans le Coran est absente de l'Ancien et du Nouveau Testaments, et les historiens juifs ne la font pas non plus. Dans la Bible, le mot "Pharaon" est utilisé systématiquement pour faire référence au monarque égyptien. Par contre, le Coran est beaucoup plus précis et concis dans la terminologie qu'il emploie.
Dans l'histoire de l'Egypte, l'utilisation du mot "Pharaon" date seulement de la dernière période. Ce titre n'a commencé à être utilisé qu'au 14ème siècle av. JC, pendant le règne d'Amenhotep IV (Akhenaton). Le Prophète Joseph (psl) vécut au moins 200 ans avant cette époque.230
L'Encyclopédie Britannica définit le mot "Pharaon" comme un titre de respect utilisé à l'époque du Nouvel Empire (période qui commence avec la 18ème dynastie, 1539-1292 av. JC) et ce jusqu'à la 22ème dynastie (945-730 av. JC). Après cela, ce titre devint celui du monarque. Les autres informations sur ce sujet viennent de l'Academic American Encyclopaedia, qui déclare que le titre de Pharaon n'a commencé à être utilisé qu'à l'époque du Nouvel Empire.
Comme nous l'avons vu, l'utilisation du mot "Pharaon" date d'une période spécifique de l'histoire. Dès lors, la distinction faite par le Coran quant aux titres égyptiens des différentes époques est une autre preuve que le Coran est la parole de Dieu.

LES CITES DE SODOME ET GOMORRHE

Le Prophète Loth (psl) a été un contemporain du Prophète Abraham (psl). Il a été envoyé comme messager à l'une des communautés vivant non loin du peuple d'Abraham (psl). Au sein de cette communauté, comme nous le dit le Coran, régnait une perversion inconnue au monde jusqu'alors, à savoir l'homosexualité. Lorsque Loth les exhorta à abandonner ce type de pratique déviante, et leur délivra le message de Dieu, ils le rejetèrent. Ils refusèrent de souscrire à sa prophétie et s'obstinèrent à continuer dans la même voie. En conséquence, ils furent éradiqués de la surface de la terre par Dieu, qui fit s'abattre sur eux un terrible désastre.
Et [souviens-toi de] Loth lorsqu'il dit à son peuple : "Commettez-vous des turpitudes que nul à travers les mondes n'a commises avant vous ? Vous copulez avec des hommes en renonçant aux femmes pour assouvir vos appétits ! Vous êtes un peuple livré à ses excès." ... Nous fîmes pleuvoir sur eux des pierres : considère quelle fut la fin des criminels ! (Coran, 7 : 80-84)
Nous allons faire s'abattre sur cette cité un châtiment venu du ciel pour prix de leur perversion. Et nous en laissâmes une trace [litt.: un signe] évidente à l'intention de ceux qui sont en mesure de réfléchir. (Coran, 29 : 34-35)

Une photographie de la Mer Morte
La cité où vivait le Prophète Loth (psl) et qui fut détruite est désignée par Sodome dans l'Ancien Testament. Située au Nord de la Mer Rouge, cette communauté fut détruite de la façon dont la décrit le Coran. Des études archéologiques révèlent que la cité est plus précisément située près de la Mer Morte, à la frontière israélo-jordanienne actuelle. Selon les scientifiques, la zone est couverte de grands dépôts de soufre. C'est pourquoi, aucune forme de vie animale ou végétale n'y existe et elle est considérée comme un symbole de destruction.
Le soufre est un élément qui apparaît suite à une éruption volcanique. En effet, il existe dans le Coran des preuves explicites quant aux méthodes de destruction employées, à savoir un tremblement de terre et une éruption volcanique. L'archéologue allemand Werner Keller déclare ceci à propos de cette région :
La Vallée de Siddim, incluant Sodome et Gomorrhe, située le long de cette grande fissure, a un jour brutalement plongé dans l'abysse. Leur destruction survint suite à un grand tremblement de terre, probablement accompagné d'explosions, d'éclairs, de fuites de gaz naturel et d'incendies généralisés… L'affaissement en question a libéré des forces volcaniques qui jusqu'alors avaient été maintenues en dormance tout le long de la fracture. Dans la haute vallée jordanienne, près de Bashan, il existe encore d'énormes cratères de volcans éteints ; de grandes coulées de lave ainsi que d'épaisses couches de basalte ont été déposées à la surface du calcaire.243
Ces couches de lave et de basalte constituent la preuve la plus importante de la survenue d'une explosion volcanique et d'un tremblement de terre. Dans tous les cas, le Lac de Loth, connu aussi sous le nom de Mer Morte, se situe au-dessus d'une zone à activité sismique, en d'autres mots, une zone sismique.
Le lit de la Mer Morte est situé sur une dépression tectonique - la Vallée du Rift - qui s'étend sur 300 km depuis la mer de Galilée [Bahr Tabariyeh] au nord jusqu'au Wadi Arabah au sud.244
L'aspect mécanique du désastre ayant frappé le peuple de Loth a été révélé par les recherches des géologues. Ces derniers ont montré que le tremblement de terre qui détruisit le peuple de Loth a été la conséquence de la présence d'une faille continentale très longue. Le fleuve Jourdain connaît un dénivelé de 180 m dans sa course de 190 km. Cette information ajoutée au fait que le Lac de Loth est situé à 400 m en dessous du niveau de la mer, montrent bien qu'un événement géologique majeur s'est produit dans cette zone.
La structure intéressante du Jourdain et de la Mer Morte ne correspond qu'à une petite partie de la fracture qui passe par cette région. La ligne de faille suit le prolongement de la grande dépression qui part des Monts Taurus, s'étend jusqu'à la rive méridionale du Lac de Loth et continue ensuite à travers le désert de l'Arabie jusqu'au Golfe d'Aqaba, avant de franchir la Mer Rouge et se terminer en Afrique. Toutes les régions situées le long de cette ligne ont été le théâtre d'une forte activité volcanique. De la lave et du basalte noirs existent sur les hauteurs de Galilée en Israël, sur les plaines de Jordanie situées en altitude, dans le golfe d'Aqaba et dans d'autres régions aux alentours.
Tous ces vestiges et les caractéristiques géographiques indiquent qu'un événement géologique majeur a eu lieu dans la Mer Morte.
La revue National Geographic fait le commentaire suivant dans son numéro de décembre 1957 :
Le Mont de Sodome, vaste étendue aride, se dresse de façon abrupte au-dessus de la Mer Morte. Personne n'a jamais trouvé les cités détruites de Sodome et Gomorrhe, mais les spécialistes pensent qu'elles se trouvaient dans la Vallée de Siddim, en face de ces falaises. Il est possible que des crues de la Mer Morte les aient englouties suite à un tremblement de terre.245

La photographie ci-dessus montre l'ancienne zone d'habitation autour du volcan du Mont Vésuve. Il est clair, d'après ce qu'il reste de cette région, que les Pompéiens vivaient là dans le luxe et la prospérité.
Au milieu, ce corps pétrifié témoigne du cataclysme qui frappa le peuple de Pompéi.
L'une des informations dont on dispose sur ces cités détruites porte sur leur emplacement - comme le révèle le Coran dans la sourate al-Hijr, verset 76 - le long d'une ligne principale. Les géographes ont montré que cette région est située sur une ligne allant vers le Sud-Est de la Mer Morte, s'étendant de la Péninsule Arabe à la Syrie et à l'Egypte. (Voir Les nations disparues, 2ème éd., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003)
Et Nous renversâmes [la ville] de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres d'argile dure. Voilà vraiment des preuves, pour ceux qui savent observer ! Elle (cette ville) se trouvait sur un chemin connu de tous [entre Makkah et la Syrie à la place actuelle de la mer morte]. (Coran, 15 : 74-77)

LE PEUPLE DE SABA ET L'INONDATION D'ARIM

Il y a quelques siècles de cela, la communauté de Saba faisait partie des quatre plus grandes civilisations de l'Arabie du Sud.

Les ruines du Temple de Ma'rib
Les sources historiques relatives au peuple de Saba indiquent habituellement que ce peuple a été le vecteur d'une véritable civilisation, à l'instar des Phéniciens, et qu'il pratiquait beaucoup le commerce. Les historiens reconnaissent que les Sabéens ont atteint un certain degré de civilisation et de culture, comme en témoignent les termes "restaurer", "consacrer" et "construire" fréquemment employés par les dirigeants de Saba. Le barrage de Ma'rib, l'un des édifices les plus importants construits par ce peuple, démontre clairement le niveau technologique qu'ils possédaient.
L'Etat sabéen était en mesure d'adopter une politique expansionniste, grâce à son armée, l'une des plus puissantes de la région. Doté d'une culture et d'une armée prépondérantes, l'Etat sabéen était certainement l'une des "superpuissances" régionales de l'époque. L'extraordinaire puissance de l'armée de l'Etat sabéen est également décrite dans le Coran. Une déclaration des commandants de l'armée sabéenne, mentionnée dans le noble livre, montre le degré de confiance qui régnait au sein de cette armée. Ils avaient en effet déclaré:
… Nous sommes dotés d'une grande force et d'une puissance redoutable et c'est à toi qu'appartient le commandement. Vois toi-même ce que tu vas ordonner. (Coran, 27 : 33)
Grâce au barrage de Ma'rib construit avec une technologie plutôt avancée pour cette époque, le peuple de Saba possédait une grande capacité d'irrigation. La fertilité du sol résultant de l'application de cette technique et le contrôle exercé par les Sabéens sur les pistes caravanières, leur permit de mener une vie confortable, emplie de bien-être. Pourtant, au lieu de remercier Dieu pour tous ces bienfaits, le Coran nous informe qu' "ils se détournèrent [de Dieu]". De plus, ils refusèrent de tenir compte des avertissements et des rappels qui leur avaient été faits. En raison de leurs faibles valeurs morales, ils ont mérité le châtiment de Dieu : leurs barrages s'effondrèrent et l'inondation d'Arim détruisit toutes leurs terres.
La capitale de l'Etat sabéen, Ma'rib, jouissait d'une grande opulence grâce à son emplacement géographique. Cette cité était située aux abords du fleuve Adhanah. Et l'endroit où le fleuve rejoignait le Mont Balaq était très propice à la construction d'un barrage. Exploitant cette topographie favorable, les Sabéens y construisirent un barrage dès le début de leur installation dans la région, et commencèrent à pratiquer l'irrigation. Ils atteignirent après cela un degré de prospérité véritablement élevé. Et Ma'rib fut l'une des cités les plus développées de l'époque. Pline, un écrivain grec, avait visité cette contrée et avait décrit sa prospérité en termes très élogieux et avait témoigné du paysage verdoyant caractérisant cette partie de l'Arabie.246
Le barrage de Ma'rib mesurait 16 m de haut, 60 m de large et 620 m de long. Selon les estimations, il permettait d'irriguer une zone de 9.600 hectares, dont 5.300 situés sur la plaine du sud et le restant appartenant à la plaine du nord. Les inscriptions sabéennes mentionnent ces deux plaines sous le nom de "Ma'rib et les deux plaines" dans les inscriptions sabéennes.247 La formulation du Coran, "les deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche" (Coran, 34 : 15) désigne probablement les jardins imposants et les vignobles appartenant à ces deux vallées. Grâce à ce barrage et à son système d'irrigation, la région fut réputée pour être la plus florissante et la mieux irriguée du Yémen. Le Français J. Holevy et l'Autrichien Glaser ont prouvé à partir de documents écrits que le barrage de Ma'rib existait depuis une époque fort reculée. En effet, des inscriptions rédigées dans le dialecte Himer établissent que ce barrage a rendu la région environnante très productive et qu'il en constituait le coeur économique.
L'effondrement du barrage en l'an 542 eut pour conséquence l'inondation d'Arim à l'origine d'énormes pertes. Les centaines d'années de labeur des Sabéens disparurent soudain avec la destruction de vignobles, de vergers et de terres cultivées. Il semble que suite à cet événement, le peuple sabéen entra rapidement dans une phase de récession, et de déclin résultant dans la disparition de l'Etat sabéen.
Lorsque nous examinons le Coran à la lumière des découvertes évoquées précédemment, nous constatons qu'il existe une réelle concordance entre les données historiques et les faits rapportés par le livre sacré. Les découvertes archéologiques et les données historiques corroborent les informations rapportées par le Coran. Les versets rappellent que le peuple de Saba a été détruit suite à une terrible inondation pour n'avoir pas écouté les exhortations faites par leur prophète et pour avoir rejeté la religion. Cette inondation est décrite ainsi dans le Coran :
La tribu de Saba' avait pourtant un signe dans son territoire, en l'occurrence deux jardins situés à droite et à gauche [de celui-ci]. "Mangez de ce dont votre Seigneur vous gratifie et témoignez-Lui votre gratitude : [pour] ce pays si agréable et [pour] un Seigneur accordant volontiers Son pardon." Ils se détournèrent néanmoins et Nous déchaînâmes contre eux le torrent qui avait crevé les digues et Nous substituâmes à leurs jardins deux autres plantés d'épineux, de tamaris et de quelques jujubiers. C'est ainsi que Nous les rétribuâmes pour prix de leur mécréance et qui donc est ainsi sanctionné si ce n'est le mécréant ? (Coran, 34 : 15-17)
Dans le Coran, le châtiment qui s'abattit sur le peuple de Saba est désigné par sayl al-`arim, soit "inondation d'Arim". L'expression employée dans le noble livre nous décrit également la façon dont le désastre se produisit. Le mot arim désigne un barrage ou une barrière. L'expression sayl al-`arim décrit l'inondation conséquente à l'effondrement du barrage. Les commentateurs du Coran ont résolu le problème relatif à l'époque et à l'emplacement en se laissant guider par les termes utilisés dans le Coran au sujet du fleuve Arim. Par exemple, Mawdudi a écrit dans son commentaire du Coran :
Le terme arim, qui apparaît dans l'expression sayl al-`arim, est une forme dérivée du vocable arimen, utilisé dans le dialecte de l'Arabie du Sud, et qui signifie "barrage, barrière". Dans les ruines exhumées lors des fouilles menées au Yémen, ce mot semble utilisé fréquemment dans ce sens, dans de nombreuses inscriptions ; par exemple, dans celles qui furent réalisées après la restauration du grand mur de Ma'rib en 542 et 543, sous l'ordre du roi éthiopien Ebrehe (Abraha), qui gouvernait aussi le Yémen, le mot arim est employé à plusieurs reprises pour désigner un barrage, d'où l'expression sayl al-`arim signifiant "inondation désastreuse produite par la rupture d'un barrage". Le verset : "… Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris" (Coran, 34 : 16), décrit l'état du pays après la catastrophe. Après l'effondrement du mur, tout le territoire fut inondé. Tous les systèmes d'irrigation mis en place par les Sabéens, ainsi que les murs situés au pied des montagnes tombèrent en ruine. Dès lors, alors que la région ressemblait à un vaste jardin, elle se trouva subitement transformée en une véritable jungle. Et il n'y eut dès lors plus de fruits autres que ceux, semblables à des cerises, portés par de petits arbustes.248
Le barrage de Ma'rib, dont on voit ci-dessus et sur le côté les ruines, fut l'un des plus importants ouvrages des Sabéens. L'effondrement du barrage eut pour conséquence l'inondation d'Arim, mentionnée dans le Coran, et l'État Sabéen fut affaibli économiquement et il ne tarda pas à disparaître.
L'archéologue chrétien Werner Keller, auteur de l'ouvrage Und Die Bible Hat Doch Recht (Le livre saint avait raison), reconnut que l'inondation d'Arim s'était produite selon la description du Coran, et il écrivit que l'existence d'un tel barrage et la destruction du pays entier suite à son effondrement prouvent que l'épisode coranique relatif aux gens du jardin a bel et bien eu lieu.249
Après la catastrophe, la région acquit progressivement toutes les caractéristiques d'un désert, et les Sabéens, avec la disparition de leurs terres agricoles, perdirent la source essentielle de leurs revenus. Leurs terres agricoles, qui avaient été une source de prospérité et de pouvoir financier, disparurent. Cette situation fut la conséquence de l'ingratitude de ce peuple envers Dieu et de son refus de croire en Lui. [Voir Les nations disparues, 2ème éd., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003)